7 juillet 2020
Manuel J. Rodriguez, professeur à l’ÉSAD et titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG – Gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable, a participé à la série d’entrevues « Recherche et Pandémie » pilotée par Villes Régions Monde. L’objectif de cette nouvelle rubrique est de mettre en lumière les répercussions de la crise de la COVID-19 sur les projets de recherche en cours des chercheurs du réseau et de certains collaborateurs canadiens et internationaux et de voir si le contexte suscite de nouvelles pistes de recherche en études urbaines.
Le chercheur décrit comment son équipe a dû adapter ses activités de recherche face au contexte de pandémie. « Dans le cadre de la chaire, nous avons des laboratoires, mais aussi des sites expérimentaux qui sont dans les municipalités. La première chose a donc été de comprendre et d’accepter le fait que le programme de recherche, qu’on avait mis en place pour cette année, allait être compromis. Évidemment, ce sont les projets des étudiants qui ont subi le plus grand impact parce que la programmation de la chaire vise principalement à soutenir leurs travaux de maîtrise ou de doctorat. Sans savoir quand ils allaient pouvoir reprendre, il fallait trouver des façons d’adapter les projets des étudiants en fonction de leur stade d’avancement.
(…)
On apprend à travailler d’une autre façon, je communique beaucoup avec les étudiants via la plateforme Zoom. Même si ce n’est pas comme à l’habitude, je me considère somme toute assez privilégié parce que j’ai à ma disposition une équipe de soutien fabuleuse, je travaille avec des chercheurs et des collaborateurs inspirants, et je supervise des étudiants passionnés qui, malgré les difficultés, ont gardé le cap pendant la pandémie. Ce qui a été plus difficile, c’est la gestion de tous les détails de chacun des projets, de continuer à motiver et à soutenir les étudiants et de revoir tous les protocoles des laboratoires pour tenir compte de la distanciation sociale et des mesures sanitaires. Il a même fallu établir un protocole pour l’utilisation de l’automobile mise à la disposition des équipes qui doivent se rendre sur les terrains de recherche ».
Lire l’interview sur le site de VRM